64 L’HYPERTHYROÏDIE APATHIQUE ET LE CŒUR. | Journal of Investigative Medicine

Méthodes et résultats Pendant une période consécutive de 28 jours, nous avons diagnostiqué une hyperthyroïdie apathique chez quatre patients AA (58 ± 7 ans ; deux hommes, deux femmes) qui ont été admis au service de cardiologie du centre médical régional et chez un patient ambulatoire AA (homme de 30 ans) adressé à la clinique de cardiologie. L’évaluation de ces patients a révélé des arythmies auriculaires (deux avec flutter/fibrillation auriculaire, dont l’un avait subi plusieurs cardioversions au cours des deux dernières années) ; une insuffisance cardiaque congestive (ICC ; trois patients, dont deux avaient été hospitalisés à plusieurs reprises dans un passé récent) ; ou une douleur thoracique atypique qui s’est avérée être une gêne épigastrique associée à des vomissements persistants (deux patients). Des preuves échocardiographiques de dysfonctionnement diastolique ont été trouvées chez quatre patients et une fraction d’éjection réduite (FE < 35%) chez deux. Les taux sériques de TSH étaient supprimés (0,29 ± 0,2 ; normal 0,34-5,6 μIU/mL), tandis que les taux de thyroxine (11,1 ± 2,8 ; normal 4,1-10,9 μg/dL) étaient élevés chez deux ou à l’extrémité supérieure de la plage normale chez les autres.

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