Allergie au céleri

Par le Dr. Liji Thomas, MDRévisé par Susha Cheriyedath, M.Sc.

Une allergie alimentaire est le résultat de la confusion de votre système immunitaire face à la similarité structurelle entre les protéines présentes dans le pollen ou les protéines inoffensives présentes dans certains aliments.

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Percevant cette dernière comme une menace, elle libère de l’immunoglobuline E (IgE), ce qui active une réaction allergique. Celle-ci implique la libération de substances chimiques telles que l’histamine, responsable de rougeurs et de gonflements de la peau, de démangeaisons et de rhinites.

Cette réaction peut être localisée, produisant une allergie limitée, par exemple au niveau de la peau, de la bouche ou de la gorge. Il peut également s’agir d’une réaction généralisée qui libère d’énormes quantités d’histamine et de nombreux autres produits chimiques dans le sang, ce qui provoque un effondrement systémique et une grande variété d’autres symptômes.

Chez les personnes sensibilisées au pollen, le céleri rave est une cause fréquente d’allergie alimentaire. Le céleri fait partie de la famille des ombellifères, qui comprend la carotte, la coriandre, l’aneth et le persil. Également appelé Apiumgraveolans, il est cultivé dans le monde entier.

Symptômes de l’allergie au céleri

Le céleri peut provoquer une photosensibilité chez les personnes allergiques, ce qui se traduit par une peau cloquée après une simple exposition au soleil. Cette réaction s’observe principalement chez les cueilleurs, les conserveurs et ceux qui travaillent dans les magasins d’alimentation.

Lorsque le céleri est affecté par la pourriture rose, le champignon a tendance à augmenter la capacité de photosensibilisation de la plante. Certaines personnes ont même développé de graves coups de soleil après avoir ingéré du céleri sous forme de soupe.

Chez les personnes sensibles, le céleri provoque également des éruptions allergiques, entraînant une dermatite allergique de contact, de l’urticaire, un œdème de Quincke, de l’asthme et une anaphylaxie.

Si le céleri branche est le coupable le plus courant, l’huile de céleri et le céleri rave ont également été signalés comme provoquant des réactions anaphylactiques.

On a également observé la coexistence de réactions allergiques à d’autres légumes, ainsi qu’à l’armoise et au pollen de bouleau. Les allergènes se forment dans la racine du tubercule, et ne sont que partiellement détruits par le chauffage.

La consommation de céleri brut s’est avérée associée à une prévalence plus élevée d’allergie au légume. Elle est également liée à l’allergie au pollen. Les symptômes peuvent aller de légères allergies buccales à des réactions systémiques.

Comme les antigènes du céleri résistent à la chaleur et à la transformation, les personnes présentant une telle sensibilité doivent éviter toute forme de céleri, comme dans les soupes, les bouillons ou les vinaigrettes contenant du céleri. Ainsi, il est important d’étiqueter tous les produits contenant du céleri pour le bénéfice des personnes allergiques au céleri.

Diagnostic et traitement

Le diagnostic de l’allergie au céleri est basé sur les symptômes allergiques après la consommation de céleri. Il peut être confirmé par des tests cutanés (SPT) utilisant du céleri brut, des extraits de céleri et divers extraits de pollen. Les IgE spécifiques de la sensibilité au céleri sont déterminées par la méthode CAP.

Le traitement consiste à éviter la consommation de céleri sous quelque forme que ce soit, et à prendre des antihistaminiques, des stéroïdes topiques, des gouttes ophtalmiques ou des médicaments contre l’asthme, en fonction des symptômes et des signes spécifiques.

Des corticostéroïdes oraux peuvent être nécessaires pendant une courte période pour inverser les réactions allergiques. La désensibilisation est une autre option qui peut être employée en fonction du type d’allergie et de la gravité de la réaction.

L’auto-administration d’adrénaline est le traitement de première intention pour les personnes ayant des antécédents d’anaphylaxie à la suite d’une allergie alimentaire testée. Ces patients nécessitent une hospitalisation immédiate même après l’utilisation d’épinéphrine.

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• http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2288391

Lectures complémentaires

• Contenu sur les allergies
• Que sont les allergies ?
• Différents types d’allergies
• L’hypothèse des vieux amis
• Qu’est-ce que l’hypothèse de la diversité microbienne ?

Écrit par

Dr. Liji Thomas

Dr. Liji Thomas est un gynécologue-obstétricien, diplômé du Government Medical College, Université de Calicut, Kerala, en 2001. Liji a exercé en tant que consultante à plein temps en obstétrique/gynécologie dans un hôpital privé pendant quelques années après son diplôme. Elle a conseillé des centaines de patients confrontés à des problèmes liés à la grossesse et à l’infertilité, et a été en charge de plus de 2 000 accouchements, s’efforçant toujours de réaliser un accouchement normal plutôt qu’opératoire.

Citations

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