Connaissez vos remèdes – Apis Mellifica

Apis MellificaLe remède homéopathique Apis mellifica est préparé à partir de l’abeille domestique occidentale ou européenne.

Il a été introduit dans l’homéopathie en 1847 par un médecin new-yorkais, le Dr Marcy, suite à la guérison d’un malade rénal gravement œdémateux à qui une femme médecin indienne avait prescrit des abeilles séchées et en poudre.

A la suite de cette remarquable guérison, l’abeille en poudre a ensuite été potentialisée et testée dans des provings.

C’est aujourd’hui l’un des remèdes les plus utilisés en homéopathie, traitant des plaintes aussi diverses que l’endométriose et la scarlatine… lorsque les symptômes correspondent.

Utilisations courantes

Lorsque le remède correspond aux symptômes, Apis a la capacité de traiter des affections telles que les allergies, l’œdème angioneurotique, l’arthrite, l’ascite, l’asthme, la cystite, la dysménorrhée, l’endométriose, érysipèle et cellulite, glomérulonéphrite, maux de tête et migraine, infertilité, grippe, méningite, syndrome néphrotique, pharyngite, pneumonie, pyélonéphrite, scarlatine, zona et urticaire.

D’APRÈS LES ANCIENS MAÎTRES

Nash dit :

Douleurs brûlantes, piquantes (comme des piqûres d’abeille) ; paupières ; gorge, panaris ou felon, hæmorroïdes, ovaires, (surtout le droit), seins (mastite), peau (érysipèle, urticaire, escarboucles).

Grand œdème ; général ou local (visage, oreilles, paupières, surtout inférieures) ; gorge (diphtérie) ; organes génitaux (surtout scrotum) ; peau (érysipèle et urticaire) ; partout ; anasarque générale, abdomen. Ces œdèmes sont accompagnés des douleurs caractéristiques, ou d’aucune douleur.

Stupeur, avec cris aigus, soudains et stridents dans les maladies du cerveau (crie encéphalique).

Sans soif, surtout dans les dropsies et pendant les chaleurs des intermittents.

Peau alternativement sèche et transpirante.

Souffrance ; sensation que chaque respiration serait la dernière, surtout dans les états goutteux ou au stade chaud des intermittents.

Modalités : <après le sommeil, au toucher (très sensible), de la chaleur et de la pièce chaude ; >de la pièce ou de l’air froid et des applications froides.

Mauvais effets des exanthèmes supprimés ou rétrocédés ; rougeole, scarlatine, urticaire.

Diarrhée involontaire, avec sensation comme si l’anus était grand ouvert.

Lippe dit :

MINCE ET DISPOSITION.

Inquiétude, changeant continuellement d’occupation.
Delirium, (après une éruption écarlate supprimée).
Gaucherie, il casse tout.
Jalousie, (chez les femmes).
Gourdissement en position assise, debout, couchée, en fermant les yeux, avec nausée et mal de tête.
Congestion à la tête, avec des règles supprimées.
Douleur pressante au front et aux tempes ; pire en se levant, et dans un lit chaud, soulagée en pressant le front ensemble.
Le cerveau semble fatigué.
Hydrocéphalie chez les enfants, et apoplexie chez les personnes âgées.
Hydrocéphalie, avec transpiration abondante de la tête, torpeur, délire interrompu par des cris stridents et soudains, enfoncement de la tête dans les oreillers, strabisme, grincement des dents, urine peu abondante, (laiteuse), contractions d’un côté du corps, tandis que l’autre est paralysé.

GENERALITES.

Grande débilité, comme s’il avait travaillé dur ; il est obligé de s’allonger.
Douleurs brûlantes, piquantes.
Grande sensibilité au toucher et à la pression (abdomen).
Tension (au-dessus des yeux dans le côté gauche de la tête) derrière les oreilles, dans le cou.
Sensation de douleur sous les côtes.

CONDITIONS.

Aggravation. Le matin (agitation, mucus dans la bouche, diarrhée).
Le soir (vertiges, maux de tête, douleurs dans les yeux, maux de dents, enrouement, toux, frissons et fièvre).
La nuit (yeux et poitrine).
A cause de la chaleur, surtout dans la pièce chaude.
Amélioration. L’eau froide soulage la douleur, l’enflure et la brûlure.
Les pressions conjointes soulagent le mal de tête.

L’errance dit:

L’esprit.

Perte de conscience.
Sopor interrompu par des cris perçants.
Mémoire altérée.
Absence d’esprit.
Gaucherie, laisse tout tomber de ses mains.
Dulosité de la tête ; indifférence.
Impossible de faire porter sa pensée sur quoi que ce soit.
Délire bredouillant.
Cris brusques et stridents. θ Hydrocéphalie, etc.
Assiduité, agitation, changement de genre de travail.
Idée illusoire qu’il doit courir ou sauter, qu’il ne peut pas marcher.
Grande larmoyance, ne peut s’empêcher de pleurer.
Crainte de la mort.
Apathie, dureté de l’ouïe ; expression joyeuse.
Humeur : irritable ; difficile à satisfaire ; nerveuse.
Violence proche de la frénésie.
Jalousie (chez la femme).
Manies, procédant notamment d’une cause sexuelle chez la femme.

SENSATIONS.

Les brûlures, les piqûres comme celles des abeilles et les courbatures, semblent être les sensations douloureuses prédominantes -alors que les démangeaisons, les tensions et les élancements peuvent être ou non douloureux.

Nombres des parties externes.

TISSUS.

Affections de l’appareil circulatoire et du liquide, gouttes, phlébites, varices, taches ecchymosées gangrène, suppuration malsaine.

Périoste enflammé.
Membranes séreuses : enflammées ; épanchements ; synovite.
Muqueuses enflammées et catarrhales.
Glandes hypertrophiées, enflammées.
Muscles raides, sensibles à la pression, quelque peu enflés ; inflammation rhumatismale rigide.
Indurations : scirrhus, ou cancer ouvert.

STAGES ET ÉTATS.

Diathèse strumineuse.
Tempérance nerveuse ; femmes et enfants ; surtout les veuves ; les jeunes filles, qui, bien que généralement prudentes, deviennent maladroites, et laissent tomber les objets en les manipulant.
Personnes âgées, asthme.
Les personnes prédisposées à faire des fausses couches ne doivent pas recevoir Apis, sauf à des puissances élevées.

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