Que vous soyez riche ou pauvre, noir ou blanc, ou que vous soyez chien ou chat, chaque humain a le besoin commun de se nourrir pour survivre ; tout le monde mange. Certains ont des restrictions en raison d’allergies ou de préférences. Les gens sont paléo, végétaliens et sans gluten, mais tout le monde consomme de la nourriture. En Amérique, puisque la nourriture est facilement disponible, il est facile d’ignorer certains aspects qui accompagnent l’achat et la consommation de nourriture.
Bien que la nourriture soit un concept simple, elle affecte notre santé, notre économie, notre environnement et notre monde. Notre alimentation est également affectée par certains systèmes dans notre pays. Le fait que l’Amérique soit un pays capitaliste avec de nombreuses sociétés alimentaires concurrentes doit être pris en compte lorsque nous faisons des choix sur ce que nous mettons dans notre corps. Dans une économie capitaliste, les dollars des consommateurs équivalent à des votes pour des produits dont ils veulent que la production se poursuive. Pour voter, il faut d’abord disposer des informations nécessaires à la prise de décision. En Amérique, la nourriture est souvent une réflexion après coup, mais pour améliorer le système, nous devons être informés.
Il est facile d’oublier que les aliments que vous achetez proviennent d’entreprises dont le principal objectif est de faire des profits, ce qu’elles se donneront du mal à faire. Les entreprises ajoutent souvent des ingrédients inutiles (tels que du sucre, du sirop de maïs à haute teneur en fructose et des produits chimiques) aux produits, ce qui diminue la valeur nutritionnelle de l’aliment. Les aliments sont souvent dépouillés de nutriments importants comme les fibres et les vitamines lors de leur fabrication (The U.S. Food Industry, FDA, and USDA are Highly Corrupt to Protect Profits, Not People) et des perturbateurs métaboliques sont ajoutés aux aliments (par exemple les huiles hydrogénées, l’aspartame, & le nitrate de sodium). L’aliment se retrouve avec plus de calories et moins de nutriments, et sa consommation entraîne un risque accru de maladie. Ces aliments sont également bon marché et créent une dépendance, ce qui en fait une option parfaite pour les familles à faible revenu qui ne peuvent pas se permettre d’acheter des produits plus chers et des aliments biologiques, ce qui explique pourquoi les villes au statut socio-économique inférieur sont plus susceptibles d’être touchées par l’épidémie d’obésité (Weight of Our Nation). Le fait de rendre les aliments bon marché et disponibles au prix de la santé aide les entreprises alimentaires à faire de l’argent.
Les entreprises alimentaires tentent également de faire des profits avec des stratégies de marketing. En vous promenant dans l’épicerie, vous voyez des aliments qui sont étiquetés comme « naturels » ou « sains ». Cependant, ces allégations de santé sont dénuées de sens, car il n’existe aucune réglementation de la FDA concernant la formulation de ces allégations. Nous aimons croire que nous ne sommes pas concernés par ces allégations, mais qui ne se sent pas bien en achetant des aliments « sains » et « naturels » ? Nous aimons également croire que les publicités et autres formes de marketing alimentaire n’influencent pas nos décisions. L’industrie alimentaire dépense plus de 36 milliards de dollars par an en marketing, il est donc difficile de croire qu’elle ne reçoit pas d’affaires en retour (Food Politics). Les fast-foods proposent de nouvelles promotions pour se faire concurrence : Wendy’s 4 pour 4 $, Subway 5 $ footlong, le menu à un dollar chez McDonald’s, et la liste est longue. Les consommateurs aiment faire de bonnes affaires et ces promotions leur en donnent l’impression. Les promotions sont également pratiques et accessibles, encore une fois spécifiquement pour les familles à faibles revenus. Ces entreprises de restauration rapide exploitent-elles ces familles pauvres ou fournissent-elles simplement ce qui est demandé ?