Cette entrevue a été publiée à l’origine dans le magazine Sportsnet.
Sportsnet : De nouveaux mouvements dans votre manche pour cette saison ? 
Ovechkin : J’espère.
SN : Comme quoi ? 
Ovechkin : Je suis droitier, mais je vais utiliser la crosse gauche.
SN : C’est du génie. Le championnat du monde s’est bien passé.
Ovechkin : Yep, on a gagné. Je me sens bien. Avoir des souvenirs, mais il est temps d’aller de l’avant.
SN : J’ai entendu dire que vous avez tourné un autre vidéoclip récemment.
Ovechkin : C’était facile, oui. Je n’ai pas beaucoup de paroles à faire. Je dois juste me tenir debout et regarder la caméra. Une ligne.
SN : Quelle est la ligne ? 
Ovechkin : Vous allez voir la vidéo. C’est un secret.
SN : La vidéo a été décrite comme provocante.
Ovechkin : Qu’est-ce qui est provocateur ? 
SN : Ummm … c’est une question difficile. Racé ? 
Ovechkin : Oh non, non, non. Pas du tout. 
SN : Votre jeu d’acteur s’est-il amélioré ? Vous avez fait beaucoup de publicités et maintenant deux clips musicaux.
Ovechkin : Oui, oui. Pas loin mais je me rapproche. On va gagner un trophée. Un Grammy. Pourquoi pas ? 
SN : De toutes les célébrations de buts que vous avez faites, quelle est votre préférée ? 
Ovechkin : Question difficile. Probablement la première. M’agenouiller et célébrer.
SN : Et la fois où vous avez fait semblant que votre bâton était en feu et que vous avez réchauffé vos mains dessus ?
Ovechkin : Ouais, c’était l’un des plus grands.
SN : D’accord. C’est votre 10ème saison dans la NHL. Vous y croyez ?
Ovechkin : Je me fais vieux. Vingt-neuf ans. Vieux. 
SN : Quel souvenir gardez-vous de votre premier but dans la LNH ? 
Ovechkin : Premier match de la NHL, deuxième période. Slapshot. 
SN : Où est-il allé ? 
Ovechkin : Dans le filet. 
SN : Merci. L’étagère du haut ? 
Ovechkin : Merci. L’étagère du haut ? 
SN : Vous vous rappelez qui était au filet?
Ovechkin : Nous jouons contre Columbus. Je ne me souviens pas qui était dans le filet. 
SN : Connaissez-vous le Corsi et d’autres statistiques fantaisistes ? 
Ovechkin : Non. 
SN : Vous connaissez le plus-moins.
Ovechkin : C’est génial.
SN : Tu te fais un peu déchirer pour ton plus-moins, et tu as dit que ça n’avait pas d’importance. Donc maintenant, vous dites que ça compte ? 
Ovechkin : Je suis confus en ce moment. 
SN : Est-ce que le plus-moins compte ? 
Ovechkin : Oui, bien sûr que ça compte. Je suis à moins 35, donc ça compte. Mon objectif est d’être plus-un. Pas moins. 
SN : Comment vous décririez-vous ?
Ovechkin : Un attaquant puissant. 
SN : Et en dehors de la glace ? 
Ovechkin : En dehors de la glace ? Un attaquant facile. N’y allez pas fort en dehors de la glace. 
SN : Je pense que vous avez trop payé.
Ovechkin : Non. Combien j’ai payé ? 
SN : J’ai lu que vous avez payé plus de 4 millions de dollars.
Ovechkin : Je n’ai pas ce genre d’argent. 
SN : Bon point. Où gardez-vous toutes vos récompenses ?
Ovechkin : Je n’ai qu’une seule pièce. Donc tout est là. 
SN : Vos trophées sont-ils sous votre lit ? 
Ovechkin : Non, les trophées sont à Moscou. Tous dans mon ancienne maison à Moscou. Des coupes, des médailles, des photos. Toutes sortes de choses. 
SN : Est-ce que vous vous cherchez sur Google ? 
Ovechkin : Toujours.
SN : Que trouvez-vous ? 
Ovechkin : Des trucs marrants. Comme comment j’ai dépensé 4 millions de dollars pour ma maison.