Séquençage des protéines à partir du C-terminal

Abstract

En 1992, nous avons signalé une nouvelle méthode de séquençage des protéines à partir du carboxy-terminal (C-terminal) (Boyd et al., 1992). Au cours des deux dernières années, nous avons poursuivi nos recherches, notamment sur le mécanisme de l’activation initiale du groupe carboxyle C-terminal et sur les modifications délibérées des chaînes latérales réactives des acides aminés avec les réactifs de séquençage. Grâce à la sélection des réactifs et des conditions de réaction utilisés pour notre protocole de séquençage, l’acide aspartique, l’acide glutamique, la sérine et la thréonine sont dérivatisés. L’amidation de l’acide aspartique et de l’acide glutamique, et l’acétylation de la sérine et de la thréonine, ont permis d’améliorer le rendement du séquençage de ces résidus. L’acide aspartique et l’acide glutamique sont maintenant classés, comme le montre le tableau 1, parmi les résidus d’acides aminés faciles à séquencer. Notre critère pour déterminer si un résidu est appelé de manière fiable est la capacité de séquencer et de détecter ce résidu lorsqu’il est présent dans une nanomole d’un échantillon de protéine. En moyenne, il est possible de séquencer 5 cycles sur une nanomole de protéine appliquée sur une membrane de difluorure de polyvinylidène (PVDF) si la séquence d’acides aminés contient les résidus énumérés dans la colonne « appelé de manière fiable » du tableau 1. Notre objectif pour la conférence MPSA de 1994 est d’illustrer l’utilité actuelle de cette méthode de séquençage C-terminal dans le séquençage des protéines immobilisées sur PVDF.

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