Ce que les anesthésiologistes doivent savoir
L’anesthésiologiste d’aujourd’hui est responsable de plus que la simple gestion de la douleur et de la stabilité d’un patient pendant les procédures médicales. La tendance dans la spécialité voit maintenant les anesthésistes impliqués dans l’ensemble du processus de traitement. Les anesthésiologistes travaillent en étroite collaboration avec de nombreux autres types de médecins, notamment la médecine des soins intensifs et la médecine d’urgence. Il existe trois sous-spécialités établies pour les anesthésiologistes : La médecine des soins intensifs, la médecine palliative et d’hospice ainsi que la médecine de la douleur.
Selon une enquête menée par l’American Society of Anesthesiologists (ASA), la majorité des anesthésiologistes ont des polices avec des limites de 1M$/3M$ (ce qui signifie que la compagnie d’assurance paiera un maximum de 1 million de dollars pour une réclamation donnée et un maximum de 3 millions de dollars au total pour toutes les réclamations dans une période de police donnée). Selon la même enquête, les primes d’assurance contre la faute professionnelle en anesthésiologie se sont stabilisées au cours des dernières années. En 2007, l’année la plus récente pour laquelle des données complètes sont disponibles, les anesthésiologistes ont payé une moyenne de 23 481 $ pour une police mature, basée sur les réclamations, avec des limites de 1M$/3M$.
Pour ceux qui se concentrent sur la sous-spécialité de la gestion de la douleur chronique ou aiguë, les primes d’assurance contre la faute professionnelle seront un peu plus élevées. Dans l’enquête de l’ASA, environ un tiers des compagnies d’assurance interrogées ont facturé une prime plus élevée aux anesthésiologistes spécialisés dans la prise en charge de la douleur chronique, en particulier ceux qui effectuent des procédures invasives. Ces primes plus élevées sont le reflet du risque accru assumé par les médecins qui se spécialisent dans la prise en charge de la douleur.
Les primes des anesthésistes sont maintenues stables en partie grâce aux efforts impressionnants de la spécialité pour faire progresser la sécurité des patients. Un effort concerté pour trouver les causes de mortalité dans les procédures d’anesthésie et les atténuer par l’éducation a été mené par les organisations professionnelles. Cet effort, mené par l’ASA, a abouti à plus de 30 normes et directives établies promouvant la sécurité des patients pour les anesthésistes.
Les médecins de la spécialité devraient suivre les pratiques les plus récentes en matière de sécurité des patients et de gestion des risques, et prendre soin de se former aux nouveaux développements. Pour stabiliser davantage les primes de responsabilité médicale de leur spécialité, les anesthésiologistes devraient également soutenir les efforts de leur organisation professionnelle ainsi que communiquer avec les politiciens de leur État et de leur région pour faire avancer la cause de la réforme de la responsabilité civile. Pour contacter l’une de ces précieuses ressources, consultez la liste ci-dessous.
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Cette rédaction pour les anesthésiologistes a été mise sur pied par Michael Matray, le rédacteur en chef du Medical Liability Monitor
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