Les pénis des balanes sont vraiment fascinants

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Au moment où nous les voyons – généralement en faisant l’entretien du bateau – les balanes semblent à peine vivantes. Même lorsqu’ils sont plus actifs, ces animaux sont fondamentalement immobiles. Vous ne vous douteriez donc jamais que les balanes sont l’espèce qui possède le plus long pénis au monde, par rapport à la taille du corps. Ce long filament sur la photo ci-dessus ? C’est le pénis d’une balane. Encore plus stupéfiant : La vidéo de ThisCreature Cast qui montre des pénis de balane en action, tendant la main pour enquêter et (espérons-le) s’accoupler avec les balanes voisines.

Naturellement, là où il y a des pénis géants, il y a des experts qui consacrent leur vie à l’étude des pénis géants. Southern Fried Science a un bel article sur les découvertes les plus récentes publiées par J. Matthew Hoch, chercheur sur les pénis des balanes.

Certaines de ses découvertes intéressantes étaient que les deux actions des vagues (oui ! le mouvement dans l’océan… cela a tellement plus de sens pour moi maintenant). Son organisme d’étude, le balane de l’Atlantique, Semibalanus balanoides, est connu pour avoir un pénis avec un exosquelette avec des « plis en accordéon » qui lui permet de s’étirer à plusieurs fois sa longueur détendue afin de trouver un partenaire.

Les balanes sur les rivages exposés aux vagues grossissent et leur pénis s’épaissit/large. Ils ne sont pas nécessairement plus longs que ceux qui vivent dans des sites protégés, et ils n’ont pas non plus plus plus de plis leur permettant de s’étirer sur de plus grandes distances. Ils ont simplement un pénis plus épais. C’est probablement le résultat de l’action de l’eau. Ces balanes doivent avoir des pénis plus épais pour plus de soutien, ce qui les rend moins susceptibles de se briser dans l’action des vagues et plus susceptibles de produire des tentatives d’accouplement réussies.

En tout cas, c’est ce que Hoch est en train de faire. La photo de ce post a été prise par un autre chercheur sur les pénis de balane (oui, il y en a plus d’un !) nommé Chris Neufeld qui travaille à l’Université d’Alberta. Il a découvert que les bernacles à pénis robuste ne sont pas le résultat génétique de générations de bernacles qui ont évolué pour vivre dans des eaux agitées. Au contraire, les pénis sont souples. Quel que soit le type de pénis de ses parents, une balane qui se retrouve à vivre dans des eaux agitées développera un pénis épais.

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