Notes techniques : CCR7

CCR7

CCR7, un récepteur orphelin anciennement connu sous le nom de EBI1 (EBV-induced gene 1),1 est le récepteur de chimiokine pour CCL19/ELC/MIP-3 beta et CCL21/SLC/6Ckine.2-4 Il est exprimé sur les cellules T et les cellules dendritiques (DC), ce qui est cohérent avec l’action chimiotactique de CCL19 et CCL21 pour les lymphocytes et les DC matures. Les cellules T CD4+ et CD8+ mémoires (CD45RO+) et naïves (CD45RA+) expriment le récepteur CCR75. Au sein de la population de cellules T à mémoire, l’expression du CCR7 permet de distinguer les cellules T à fonction effectrice qui peuvent migrer vers des tissus enflammés (CCR7-) des cellules T qui ont besoin d’un stimulus secondaire avant de présenter des fonctions effectrices (CCR7+).5 Contrairement aux CD matures, les CD immatures n’expriment pas CCR7 et ne répondent pas à l’action chimiotactique de CCL19.6,7

Figure 1 A Figure 1 B
Figure 1A & 1B. La spécificité d’un monoclonal anti-CCR7 humain (Catalogue # MAB197) a été démontrée par sa capacité à réagir avec des cellules HEK-293 transfectées avec le récepteur CCR7 humain (A) et pour sa capacité à ne pas réagir avec des transfectants non pertinents (cellules HEK-293 transfectées avec le gène CCR4 humain) (B). L’efficacité de la transfection a été évaluée par l’utilisation d’un système rapporteur EGFP, qui rend les cellules transfectées positives pour les signaux FL1. La liaison des anticorps a été contrôlée en utilisant un polyclonal de chèvre anti-souris conjugué au PE.

Une fonction clé de CCR7 et de ses deux ligands est de faciliter le recrutement et la rétention des cellules dans les organes lymphoïdes secondaires afin de favoriser une exposition efficace des antigènes aux cellules T. Les souris déficientes en CCR7 montrent des organes secondaires peu développés et présentent une distribution irrégulière des lymphocytes dans les ganglions lymphatiques, les plaques de Peyer et les gaines lymphoïdes périartériolaires spléniques8. Ces animaux présentent des réponses des cellules T primaires gravement altérées, en grande partie en raison de l’incapacité des CD interdigitantes à migrer vers les ganglions lymphatiques.8 L’ensemble des résultats obtenus à ce jour soutient l’idée que CCR7 et ses deux ligands, CCL19 et CCL21, sont des régulateurs clés des réponses des cellules T via leur contrôle des interactions entre les cellules T et les CD. CCR7 est une molécule régulatrice importante qui joue un rôle instructif dans la détermination de la migration des cellules vers les organes lymphoïdes secondaires.8,9

Figure 2 Figure 3
Figure 2. Réactivité des DC dérivées de monocytes colorées avec du CCR7 monoclonal anti-humain conjugué à la fluorescéine (Catalogue # FAB197F), ou un contrôle isotype IgG2A de souris approprié (Catalogue # IC003F). Figure 3. Réactivité des lymphocytes du sang périphérique colorés par l’anticorps monoclonal CCR7 humain conjugué à la phycoérythrine (Catalogue # FAB197P), ou un contrôle isotype IgG2A de souris approprié (Catalogue # IC003P).

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